Douce souffrance (PV : Emi)

Le cerisier étendait ses branches au dessus de toi. Accroupis, tes cheveux blancs tombant en cascade autour de tes épaules, tu pleurais. Oh souffrance. Maudit soit ta nature surnaturel. Maudit sois tout ses savants qui chaque jour pompait ton sang et le donnait a un enfant qui aussitôt avait des pouvoirs. Souffrance malsaine qui te transformait en machine. Des larmes perlait, faisant pétiller tes yeux violets. Tu savais que bientôt, un robot viendrait te chercher. Tu savais. Et tu t'en foutais. Chaque jour, tu courrais en laissant des soucis dans la cage qui te servait de domicile. Et à chaque fois, quelqu'un venait te cherchait et te traînait sans ménagement dans cette pièce que tu haïssais plus encore que ta nature. Le soleil brillait et tu te sentais rassurer par cette lueur. Elle illuminait ton coeur et te faisait voir ce que jamais tu ne voyais dans ta cellule. La lumiere. Une silhouette se profila au loins. Aussitôt, tu te lèva et te prépara à te faire trainer comme un vulgaire sac. Mais... Ce n'était pas eux. Elle s'approchait et toi, tu reculais. Reculais face au danger qui glissait vers toi. Tu gigotais sur le sol pour te faire la plus petite possible. Tu paniquais. Ton rythme cardiaque s'emballait, tu cherchais l'air sans pouvoir le trouver. Ça y est, la jeune fille se tenait devant toi. Une capuche camouflait sa chevelure. Tu te recrovillas et tes sanglots s'accentuerent. Tu aurais voulu hurler, te lever et partir en courant. Mais rien ne répondait. Seul les pleures semblaient t'ecouter. Et encore, tu n'arrivais pas a les arreter.
Remarque, si elle pouvait me tuer, je serais enfin libéré.Une lueur d'espoir te traversa. Et si... Tu bloquas tes pouvoirs pour ne pas, sous le fléau de l'angoisse, lui faire du mal. Ta tête était toujours caché. Une main caressa ton épaule dans un geste que tu ne connaissais pas. Ce geste semblait... affectueux. Était ce possible avec une personne de ton espèce ? Une bonne a rien ! Une molécule dans un univers immense. Une simple vie qui en moins de deux secondes peut être supprimer. Tu ne bougeais pas. Tes yeux étaient clos.
Ne me touche pas avec tes mains sallies de sangAs tu pensé en te dégageant d'un mouvement peureux de ses caresses. Peur... peur...

Ce samedi là, j'étais allongée sur mon lit, dans mon appartement, près de moi dormait, comme d'habitude, Hana.
Je m'étendit sur mon lit puis me redressa. J'émana un bâillement et m'étira avant de me lever puis de descendre dans mon salon, suivit d'Hana.
J'enleva ma veste puis la posa sur mon porte-manteau avant de traverser la salle à manger pour enfin atteindre la cuisine. J'ouvris le frigo et me prit une barre au chocolat ainsi qu'une pomme verte.
J'ouvris la barre et croqua dedans avant de poser ma pomme sur la table.
J'avais décidée de retourner au lycée, pourquoi ? J'avais oubliée mon collier. Mon collier qui me servait d'aller au royaume des chats... Pressée, je pris ma veste, l'enfila, ainsi que la capuche. Je pris ma pomme et la rangea dans ma poche avant de sortir dans la rue. Je ferma la porte derrière moi et pris la direction du lycée...
Enfin arrivé devant le lycée, j'essaya d'ouvrir le portail en vain. Je décida alors de grimper, mais le portail était beaucoup trop haut... Dernière solution...
La transformation... J'alla me planquer derrière les poubelles, en face du lycée puis me transforma en chat. Enfin transformée, je traversa le passage piéton puis passa au travers du portail. Je repris ensuite ma véritable forme. J'alla derrière le lycée, car la porte menant droit à la salle des profs y était.
Il n'y avait personne au lycée, donc je pouvais faire autant de bruit que je voulais...
Après être arrivée devant la porte, je sortie mon crochet de ma poche et crocheta la serrure avec difficulté, mais je réussie !! J'ouvris la porte et alla vers le casier de M. Yama. Je crocheta de nouveau la serrure du casier et chercha mon collier ! Oui, il est là ! M. Yama me l'avait confisqué car je le regardais beaucoup trop pendant les cours, ce qui, apparemment, me déconcentrée...
Je l'observais en souriant, contente de l'avoir retrouvée... Je sortie, refermant le casier.
Lorsque j'allais partir, j'entendis quelqu'un pleurer. Je me retourna et m'approcha du cerisier, je vis une fille... Je m'approcha doucement et, enfin arrivée près d'elle, je m'accroupis et posa légèrement l'épaule.
J'observais la jeune fille de haut en bas... Elle était si maigre. Je lui fis un sourire rayonnant puis sortie de ma poche une pomme. Je la tendis doucement vers elle.
"Ne t'inquiète pas... Je... Je ne te veux aucun mal..." Dis-je, toujours se sourire rayonnant sur le visage, même si il cachait beaucoup de chose...
Je n'avais pas oubliée ce que les savants fous m'avait feu lorsque j'étais en dernière année de collège... Mais j'avais réussie à m'échapper... Peut-être avait-elle eu ça, elle aussi ? Peut-être elle est encore... Je ne comprend pas, quelle personne horrible pourrait faire ça à des personnes qui ne leur on rien fait...
"Pourquoi pleures-tu ? Comment t'appelles-tu ?" Demandai-je en tendant encore la main, voulant quelle prenne cette pomme...